Cerridwen
Pseudonymes: Kerridwen, Ceridwen, Karidwen, Kerrigwen...
Panthéon: Celte, gallois
Aspect: Crone - Lune décroissante
Attributs et objets associés: chaudron de la connaissance, truie blanche, poule noire
Plantes associées: verveine, graines, glands
Keridwen représente la face sombre de la triple déesse: La crone, la vieille femme sage...
Déesse transformatrice, elle est mort et renaissance et a la connaissance de toute choses. C'est la déesse protectrice des prêtresses, des médecins, des sorciers, des poètes et de tout ceux qui sont en quête de savoir.
Etymologiquement son nom signifie "Reine de la forteresse blanche" (Ker=forteresse; Rig=reine: Wen=blanc), la forteresse blanche n'étant autre que le monde des morts...
La linguistique nous permet de connaitre mieux cette déesse nimbée de mystère. Le nom Kerridwen vient en effet de la racine indo-européenne "KR", qui symbolise la Terre, la Pierre, la Montagne. C'est sur la même racine que sont formé les noms grec "Kèr" (qui préside la mort) et Koré, fille unique de Déméter et reine des enfers. Chez les latin, la racine "KR" a donné "Céres" (prononcez "Keres") déesse des moissons, ainsi que Kardea, qui préside la Vie et la Mort, et représente la Nature aussi bien dans son coté généreux que sous ses aspects les plus cruels.
Quelques légendes liées à Kerridwen
La légende de Taliesin
L’histoire de Taliesin débute en Pennlyn, alors que Tegid Voel le Chauve en était le seigneur. Il était marié à Kerridwen, célèbre de sa grande connaissance des choses hermétiques. Trois enfants étaient nés de cette union : Creirwy, une des plus belles enfants qui soient; Morvran, un des plus laids qui soient et Afang Du, le jeune homme le moins favorisé du monde. Afin d’aider ce dernier à devenir un grand homme, elle conçu un jour pour lui un chaudron de connaissance et d’inspiration dont elle connaissait tous les éléments. Ce chaudron devait bouillir une année complète et donner trois gouttes grâce auxquelles Afang Du serait illuminé. Pour mener à bien son projet, elle désigna deux hommes pour surveiller le liquide et entretenir le feu : un vieil aveugle du nom de Mordra et un jeune homme du nom de Gwyon Bach.
Ainsi l’année s’écoula jusqu’au dernier jour, alors que Kerridwen était absente. Le jeune Gwyon, qui avait passé une très mauvaise nuit, vint à s’endormir dans son quart, et tandis qu’il sombrait dans l’inconscience, le chaudron se mit à bouillir. Trois gouttes brûlantes furent alors éjectées du chaudron jusqu’au doigt de Gwyon qui, sur le coup, le porta à sa bouche. Ces gouttes n’étaient nulles autres que celles destinées à Afang Du, porteuses de connaissance et d’inspiration. Comprenant aussitôt que la colère de Kerridwen pourrait lui être fatale, Gwyon Bach prit la fuite sans plus attendre. Il ne put aller bien loin que Kerridwen l’avait déjà pris en chasse avec le désir de le réduire à néant. S’ensuivit une course folle où, voyant le fugitif prendre forme d’un lièvre, Kerridwen se transforma en chien. Arrivant près d’un cours d’eau, Gwyon se transforma en poisson que la sorcière pourchassa en loutre. Le poisson devint oiseau, la loutre se fit faucon, puis, apercevant des grains sur le sol, le jeune homme prit forme d’un grain de blé et s’y camoufla. La sorcière, futée, se métamorphosa en poule noire et avala le fautif.
Seulement l’ingestion n’eut pas l’effet escompté. Après quelques mois, Kerridwen s’aperçut qu’elle était grosse. Elle attendait un enfant? Son mari était parti depuis longtemps combattre les pirates Gaëls et établir des fortifications le long des côtes, aussi elle comprit immédiatement ce qui lui était arrivé. Cet enfant ne pouvait être que le jeune Gwyon qui demandait une deuxième naissance. Lorsque Kerridwen accoucha, se fut avec le désir de tuer l’enfant. Mais le poupon naquit si beau qu’elle n’eut le cœur d’aller au bout de son reste. Kerridwen lui construisit une sorte de couffin de jonc et le confia à la bienfaisance des eaux d’une rivière qui, loin de là, allait mélanger ses eaux à celles de l’océan.
Il fut ballotté au gré des flots neuf jours et neuf nuits sans jamais pleurer ni la soif ni la faim, car l’eau de pluie prenait soin de le désaltérer alors que de tout petits poissons sautaient de l’eau pour atteindre sa bouche. C’est au dixième jour qu’il atteignit la terre du roi Gwyddno, connu pour posséder l’une des treize merveilles de Bretagne, un filet qui, chaque soir qu’il est mis à l’eau, rapporte suffisamment de poisson pour nourrir toutes les bouches du clan, voire plus. Or il se trouva qu’Elfin, fils de Gwyddno, s’affairait à remonter le filet quand le bébé deux fois né y arrivait. Chose étrange, Elfin, qui était l’un des garçons les plus malheureux et infortunés qui soient, ne prit aucun poisson mais un nouveau-né. Le prenant dans ses bras, il fut si ébloui par la beauté de l’enfant qu’il le nomma Taliésin et l’adopta tout aussitôt. Quelle ne fut pas sa surprise, quand, de retour chez lui, Taliésin entreprit de conter son histoire, celle de Gwyon Bach et ce, sous forme d’un chant aux sonorités parfaites. Il prit aussi soin de remercier Elfin pour son accueil chaleureux : « Entends maintenant que tu ne le regretteras pas car je suis Taliésin et si bientôt mon nom brûlera parmi les innombrables étoiles du ciel de Bretagne, crois bien que je ne serai pas ingrat et que tu trouveras avec moi une récompense à la hauteur de ta gentillesse. »
Taliesin passa quatre années dans la maison d’Elfin, quatre années qui le virent passer d’enfant, au jeune homme qu’il est aujourd’hui au grand émerveillement des gens du roi Gwyddno. Tout ce temps, il s’appliqua à égayer son bienfaiteur qui, de timoré et voûté qu’il était, devint peu à peu un homme de compagnie agréable et de bonne conversation.
Vint un jour d’automne où Elfin répondit à l’invitation de son oncle Maelgwin Gwynedd à séjourner sur ses terres, à Degawny. Alors qu’il se trouvait là-bas, en compagnie des hommes de son oncle, à recevoir le boire et le manger, tout en écoutant les bardes chanter la gloire de ce dernier. Elfin, à qui la boisson avait fait perdre un peu la tête, se vanta d’avoir barde plus talentueux et femme plus fidèle que quiconque à Degawny.. Son oncle, entra dans une colère rouge, le fit jeter en prison, puis envoya Rhun, son fils illégitime, un jeune homme d’une beauté à laquelle aucune femme ne résistait, avec pour mission d’aller séduire la femme d’Elfin. Mis au courant de tout le stratagème, Taliesin, alla trouver sa protectrice pour tout lui raconter et lui proposer de la remplacer par une servante qui endosserait ses vêtements et ses bijoux. Rhun coucha donc avec la servante et, au petit matin, lui trancha le doigt qui portait l’anneau d’Eflin, avant de s’enfuir en direction de Degawny. Là, on fit sortir Elfin de prison pour lui montrer la preuve de l’infidélité de son épouse. Il répondit : » Ah !! Ce doigt est trop petit, son ongle est sale, et il porte encore les traces du pétrissage du seigle, ce ne peut être celui de ma femme !! » Maelgwin, furieux, fit remettre Elfin en prison, sous les yeux de Taliesin, car il avait suivi Rhun en secret lorsqu’il s’était enfui.
Plus tard dans la soirée, et sous la conduite d’Heinin leur chef, les trois bardes de Maelgwin se préparèrent à chanter pour apaiser le courroux de leur roi. Mais Taliesin leur avait joué un tour à sa manière, et ne sortirent de leurs bouches graisseuses que des » bleub bleub » maladroits et autres sons grotesques. Puis Taliesin s’avança, fit connaître à tous sa présence, et, pour mieux confondre les bardes de Maelgwin, se mit à chanter avec une telle force que son chant déclencha une tempête qui s’apaisa aussitôt les dernières notes retombées. Maelgwin, reconnaissant alors qu’il surpassait tous ses bardes et probablement tous ceux du royaume, fit amener Elfin dont il fit tomber les chaînes L’oncle et le neveu désormais réconciliés, Taliesin conseilla à Elfin de prétendre qu’en plus de la femme la plus fidèle et du barde le plus talentueux, il avait également le cheval le plus rapide, ce qu’il fit.. Trois jours plus tard, une course était organisée et Taliesin alla trouver le coureur de Elfin et le munit de 24 branches de houx brûlées en lui donnant pour instruction d’en frapper chaque cheval qu’il dépasserait avant de jeter son manteau là où le sien ferait un faux pas.
Ainsi fut fait et après qu’Elfin eut remporté la course, Taliesin l’emmena là où était tombé le manteau en lui conseillant de creuser à cet endroit précis. Il y trouva un chaudron remplit d’or et, s’étant acquitté de sa dette, lui ayant établi considération et richesse, Taliesin quitta Elfin.. C’est ainsi que Taliesin parcouru les terres du monde pour y trouver le sujet de nouvelles chansons et parfaire sa connaissance en toute chose.
Sources
Le blog d'Ambre Lafey
www.lodace.net
Dictionnaire des Mythologies, Myriam Philibert, Edition Maxilivres Profrance, Collection poche références
Wikipédia, Encarta
Panthéon: Celte, gallois
Aspect: Crone - Lune décroissante
Attributs et objets associés: chaudron de la connaissance, truie blanche, poule noire
Plantes associées: verveine, graines, glands
Keridwen représente la face sombre de la triple déesse: La crone, la vieille femme sage...
Déesse transformatrice, elle est mort et renaissance et a la connaissance de toute choses. C'est la déesse protectrice des prêtresses, des médecins, des sorciers, des poètes et de tout ceux qui sont en quête de savoir.
Etymologiquement son nom signifie "Reine de la forteresse blanche" (Ker=forteresse; Rig=reine: Wen=blanc), la forteresse blanche n'étant autre que le monde des morts...
La linguistique nous permet de connaitre mieux cette déesse nimbée de mystère. Le nom Kerridwen vient en effet de la racine indo-européenne "KR", qui symbolise la Terre, la Pierre, la Montagne. C'est sur la même racine que sont formé les noms grec "Kèr" (qui préside la mort) et Koré, fille unique de Déméter et reine des enfers. Chez les latin, la racine "KR" a donné "Céres" (prononcez "Keres") déesse des moissons, ainsi que Kardea, qui préside la Vie et la Mort, et représente la Nature aussi bien dans son coté généreux que sous ses aspects les plus cruels.
Quelques légendes liées à Kerridwen
La légende de Taliesin
L’histoire de Taliesin débute en Pennlyn, alors que Tegid Voel le Chauve en était le seigneur. Il était marié à Kerridwen, célèbre de sa grande connaissance des choses hermétiques. Trois enfants étaient nés de cette union : Creirwy, une des plus belles enfants qui soient; Morvran, un des plus laids qui soient et Afang Du, le jeune homme le moins favorisé du monde. Afin d’aider ce dernier à devenir un grand homme, elle conçu un jour pour lui un chaudron de connaissance et d’inspiration dont elle connaissait tous les éléments. Ce chaudron devait bouillir une année complète et donner trois gouttes grâce auxquelles Afang Du serait illuminé. Pour mener à bien son projet, elle désigna deux hommes pour surveiller le liquide et entretenir le feu : un vieil aveugle du nom de Mordra et un jeune homme du nom de Gwyon Bach.
Ainsi l’année s’écoula jusqu’au dernier jour, alors que Kerridwen était absente. Le jeune Gwyon, qui avait passé une très mauvaise nuit, vint à s’endormir dans son quart, et tandis qu’il sombrait dans l’inconscience, le chaudron se mit à bouillir. Trois gouttes brûlantes furent alors éjectées du chaudron jusqu’au doigt de Gwyon qui, sur le coup, le porta à sa bouche. Ces gouttes n’étaient nulles autres que celles destinées à Afang Du, porteuses de connaissance et d’inspiration. Comprenant aussitôt que la colère de Kerridwen pourrait lui être fatale, Gwyon Bach prit la fuite sans plus attendre. Il ne put aller bien loin que Kerridwen l’avait déjà pris en chasse avec le désir de le réduire à néant. S’ensuivit une course folle où, voyant le fugitif prendre forme d’un lièvre, Kerridwen se transforma en chien. Arrivant près d’un cours d’eau, Gwyon se transforma en poisson que la sorcière pourchassa en loutre. Le poisson devint oiseau, la loutre se fit faucon, puis, apercevant des grains sur le sol, le jeune homme prit forme d’un grain de blé et s’y camoufla. La sorcière, futée, se métamorphosa en poule noire et avala le fautif.
Seulement l’ingestion n’eut pas l’effet escompté. Après quelques mois, Kerridwen s’aperçut qu’elle était grosse. Elle attendait un enfant? Son mari était parti depuis longtemps combattre les pirates Gaëls et établir des fortifications le long des côtes, aussi elle comprit immédiatement ce qui lui était arrivé. Cet enfant ne pouvait être que le jeune Gwyon qui demandait une deuxième naissance. Lorsque Kerridwen accoucha, se fut avec le désir de tuer l’enfant. Mais le poupon naquit si beau qu’elle n’eut le cœur d’aller au bout de son reste. Kerridwen lui construisit une sorte de couffin de jonc et le confia à la bienfaisance des eaux d’une rivière qui, loin de là, allait mélanger ses eaux à celles de l’océan.
Il fut ballotté au gré des flots neuf jours et neuf nuits sans jamais pleurer ni la soif ni la faim, car l’eau de pluie prenait soin de le désaltérer alors que de tout petits poissons sautaient de l’eau pour atteindre sa bouche. C’est au dixième jour qu’il atteignit la terre du roi Gwyddno, connu pour posséder l’une des treize merveilles de Bretagne, un filet qui, chaque soir qu’il est mis à l’eau, rapporte suffisamment de poisson pour nourrir toutes les bouches du clan, voire plus. Or il se trouva qu’Elfin, fils de Gwyddno, s’affairait à remonter le filet quand le bébé deux fois né y arrivait. Chose étrange, Elfin, qui était l’un des garçons les plus malheureux et infortunés qui soient, ne prit aucun poisson mais un nouveau-né. Le prenant dans ses bras, il fut si ébloui par la beauté de l’enfant qu’il le nomma Taliésin et l’adopta tout aussitôt. Quelle ne fut pas sa surprise, quand, de retour chez lui, Taliésin entreprit de conter son histoire, celle de Gwyon Bach et ce, sous forme d’un chant aux sonorités parfaites. Il prit aussi soin de remercier Elfin pour son accueil chaleureux : « Entends maintenant que tu ne le regretteras pas car je suis Taliésin et si bientôt mon nom brûlera parmi les innombrables étoiles du ciel de Bretagne, crois bien que je ne serai pas ingrat et que tu trouveras avec moi une récompense à la hauteur de ta gentillesse. »
Taliesin passa quatre années dans la maison d’Elfin, quatre années qui le virent passer d’enfant, au jeune homme qu’il est aujourd’hui au grand émerveillement des gens du roi Gwyddno. Tout ce temps, il s’appliqua à égayer son bienfaiteur qui, de timoré et voûté qu’il était, devint peu à peu un homme de compagnie agréable et de bonne conversation.
Vint un jour d’automne où Elfin répondit à l’invitation de son oncle Maelgwin Gwynedd à séjourner sur ses terres, à Degawny. Alors qu’il se trouvait là-bas, en compagnie des hommes de son oncle, à recevoir le boire et le manger, tout en écoutant les bardes chanter la gloire de ce dernier. Elfin, à qui la boisson avait fait perdre un peu la tête, se vanta d’avoir barde plus talentueux et femme plus fidèle que quiconque à Degawny.. Son oncle, entra dans une colère rouge, le fit jeter en prison, puis envoya Rhun, son fils illégitime, un jeune homme d’une beauté à laquelle aucune femme ne résistait, avec pour mission d’aller séduire la femme d’Elfin. Mis au courant de tout le stratagème, Taliesin, alla trouver sa protectrice pour tout lui raconter et lui proposer de la remplacer par une servante qui endosserait ses vêtements et ses bijoux. Rhun coucha donc avec la servante et, au petit matin, lui trancha le doigt qui portait l’anneau d’Eflin, avant de s’enfuir en direction de Degawny. Là, on fit sortir Elfin de prison pour lui montrer la preuve de l’infidélité de son épouse. Il répondit : » Ah !! Ce doigt est trop petit, son ongle est sale, et il porte encore les traces du pétrissage du seigle, ce ne peut être celui de ma femme !! » Maelgwin, furieux, fit remettre Elfin en prison, sous les yeux de Taliesin, car il avait suivi Rhun en secret lorsqu’il s’était enfui.
Plus tard dans la soirée, et sous la conduite d’Heinin leur chef, les trois bardes de Maelgwin se préparèrent à chanter pour apaiser le courroux de leur roi. Mais Taliesin leur avait joué un tour à sa manière, et ne sortirent de leurs bouches graisseuses que des » bleub bleub » maladroits et autres sons grotesques. Puis Taliesin s’avança, fit connaître à tous sa présence, et, pour mieux confondre les bardes de Maelgwin, se mit à chanter avec une telle force que son chant déclencha une tempête qui s’apaisa aussitôt les dernières notes retombées. Maelgwin, reconnaissant alors qu’il surpassait tous ses bardes et probablement tous ceux du royaume, fit amener Elfin dont il fit tomber les chaînes L’oncle et le neveu désormais réconciliés, Taliesin conseilla à Elfin de prétendre qu’en plus de la femme la plus fidèle et du barde le plus talentueux, il avait également le cheval le plus rapide, ce qu’il fit.. Trois jours plus tard, une course était organisée et Taliesin alla trouver le coureur de Elfin et le munit de 24 branches de houx brûlées en lui donnant pour instruction d’en frapper chaque cheval qu’il dépasserait avant de jeter son manteau là où le sien ferait un faux pas.
Ainsi fut fait et après qu’Elfin eut remporté la course, Taliesin l’emmena là où était tombé le manteau en lui conseillant de creuser à cet endroit précis. Il y trouva un chaudron remplit d’or et, s’étant acquitté de sa dette, lui ayant établi considération et richesse, Taliesin quitta Elfin.. C’est ainsi que Taliesin parcouru les terres du monde pour y trouver le sujet de nouvelles chansons et parfaire sa connaissance en toute chose.
Sources
Le blog d'Ambre Lafey
www.lodace.net
Dictionnaire des Mythologies, Myriam Philibert, Edition Maxilivres Profrance, Collection poche références
Wikipédia, Encarta